dimanche 26 juillet 2015

Qu'avez vous fait de votre enfance?



Par le plus grand hasard et au détour d'une sortie avec mon fidèle D 7100 et en compagnie du talentueux Romain, un monde étrange est apparu que je vous invite à découvrir.






Que se passe t-il derrière ce théâtre imaginaire?



Est-il peuplé de fantôme ou d'esprit maléfique?



Non!  Simplement la vie qui est partie.



Remplacée par la nature qui reprend ses droits.



Mais qui hantait ces lieux?


Des enfants, alors étaient-ils heureux, malheureux, malades, abandonnés ou en vacances?


Disons heureux!!   pour nous épargner des remords.


Sont-ils partis au loin pour un avenir meilleur?



Ou dans les brumes de l'oubli?

dimanche 28 juin 2015

Energies envahissantes



Energies Envahissantes.



Le but de cette série de photos est de mettre en valeur une invention à la fois extraordinaire et néfaste: les fils électriques.

































Nocifs pour la santé des uns mais néanmoins nécessaires à notre monde moderne, les fils électriques sont la pomme de discorde de notre société. 














Danger ou véritable progrès pour l'homme? 

Certainement les deux à la fois.

samedi 15 février 2014

Zombie Walk de Paris.







La zombie walk
Cet hiver a eu lieu la marche des zombies à Paris. Cet événement rassemble chaque année des amateurs d’horreur et d’épouvante et des photographes captant l’éphémérité de ce moment original pour le rendre pérenne.
Ce défilé m’a rapidement amené à me poser certaines questions, pour l’heure restées sans réponses. Mais est-ce aussi important que cela ?






Tous ces déguisements, ces apparats mortifères ne sont, pour un œil furtif, que la manifestation d’un état d’esprit, la marque de fabrique d’une génération qui s’exprime pour signifier sa différence, comme d’autres l’ont fait avant elle.
Essayons de comprendre ce défilé, au-delà de simples considérations des passants indifférents, amusés ou encore désenchantés.








On peut voir comme une recherche d’immortalité, une sorte de défi à la vie pour conjurer le sort qui nous est réservé, une volonté d’existence éternelle qui dépasserait notre état de vie actuel fragile qui nous caractérise tous. Ce statut de vivant après le trépas nous placerait inévitablement dans un cycle nouveau fait de surpuissance et d’invincibilité, d’éternité à la fois salvatrice, douloureuse et mensongère.






Puis m’est venu ce parallèle avec la gay pride, où le maquillage et le déguisement visait à améliorer son apparence pour faire jaillir au-dessus des eaux de notre esprit sa vraie et profonde personnalité.
Dans un cas comme dans un autre, que ce soit dans un but d’embellissement ou de défiguration, les techniques de travestissement utilisés servent à exprimer une idée et peut également développer un sentiment d’appartenance à une confrérie, la ressemblance physique restant malgré tout vecteur de ralliement.








Je vous invite à réfléchir à ces idées, même à vous poser des questions avec ou sans réponses, peu importe, car la zombie walk gardera toujours un goût d’amusement et de partage.


Texte de Mélanie ANCESCHI.
www.journalduneexpat.com

jeudi 29 août 2013

Eternel ?

Éternel et pourquoi pas?

Mais qu'est ce qui peut  l'être?




Tôt ou tard, des questions existentielles nous taraudent tous. Et plus particulièrement celle de la mort. Comment va-t-elle nous prendre et surtout quand ? Notre arrogance naturelle d’être humain tout puissant nous pousse également à nous demander s’il restera quelque chose de nous, dans 50, 100 ou 500 ans, si notre souvenir pérennisera dans la mémoire de nos proches, si l’on continuera d’exister pour quelqu’un après notre trépas. Le fantasme impossible de l’immortalité restera à jamais un rêve inatteignable pour nous. Mais peut-être existe-t-il une façon de perdurer au-delà de la mort. Laisser une trace même infime peut être une source de satisfaction. Nous ne sommes que de passage sur terre, celle là même qui nous a donné la vie finit toujours par nous la reprendre. Seule notre œuvre nous survivra.




L’art, la pensée, la spiritualité, la poésie, les pierres et les végétaux sont éternels. Ce que nous immortalisons grâce à l’écriture, la sculpture, la poésie, la philosophie, la peinture ou la photographie ont des chances d’exister tant que l’espèce humaine perdurera et se tournera vers son propre passé.




Ainsi, j’ai essayé de redonner vie à l’ouvrage oublié de ceux qui ont travaillé avec leurs mains, tentant ainsi de perpétuer leur œuvre. 


La mort symbolisée par la statue immobile et sombre  contraste avec le rouge vif de la rose, symbole de verdeur éclatante mais fragile. Le passé gravé dans la pierre côtoie l’essence même de la vie,



Cette ambiguïté est reine dans les cimetières que j’ai exploré, où se dresse avec insolence les végétaux au milieu des morts et des pierres. 



Alors que dans notre vie quotidienne nous ignorons notre sort, les vestiges du passé règnent siècle après siècle. Les être humains non exceptionnels ne durent guère. En revanche, l’art dépasse toutes nos préoccupations. Il est à mon sens la réponse à la question de la mémoire, qu’il soit manuel ou intellectuel.



Tout se fane, nous sommes tous voués à un inéluctable destin. C’est à ceux qui restent de perpétuer et de nourrir la production artistique de ceux qui ont disparu.




Je finirai par citer un sage inconnu qui résume en quelques mots ma pensée et qui je l’espère, vous parler aussi :  « ce que l’on garde est perdu à jamais, ce que l’on donne est à soi pour toujours. »


Texte de Mélanie ANCESCHI.

Paris




Paris que j'aime.










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Venise



la Sérénissime est trop belle et envoûtante pour réussir à faire de belles photos.


Mais malgré tout j'essaye, un jour peut être j'y arriverai.


Qui se cache ?



















Casanova y as-tu perdu ton âme?

































Tant de peine et d'amour pour cette ville pour qu'elle reste belle. Hommage à l'être humain qui a su au cours des siècles passés et à ceux qui vont venir la préserver malgré tout.





Mystère ?

Vallée de l' Oise




Ma fille Mélanie a écrit ce texte pour l'exposition je vous le livre avec la fierté du père.
www.journalduneexpat.com


Vestiges d'un labeur oublié
D'une oeuvre née des mains de l'homme, les églises nous ramènent inlassablement à leur propre sécularité. Au delà d'être des lieux de culte ou des montagnes de pierre, elles sont d'abord le fruit du travail humain.
Elles sont la réalisation du simple ouvrier qui, pierre après pierre a construit ces édifices. C'est un peu de cet Homme-là que l'on retrouve à travers cette exposition.

D'ailleurs plus qu'une exposition c'est un hommage à l'Homme qui vous est présenté ici au travers du regard reconnaissant du flâneur d'aujourd'hui à "l'artiste ouvrier" d'hier qui travaillant de ses mains a donné naissance à ces constructions exceptionnelles, majestueuses à la frontière entre l'humanité et le divin.

Pouvait' il en être autrement que de s'émouvoir en Noir & Blanc ?

Mélanie Anceschi







Mise en garde.

Ne voyez pas de prosélytisme dans mes photos, moi qui suis libre penseur.


 






Je vous invite à partager avec moi quelques sorties photos les dimanches après midi. Mon idée est de faire des images sur les édifices religieux de ma région et d'essayer de les voir différemment qu'à l'habitude. je voudrai vous donner l'envie d'aller les visiter sans aucun prosélytisme de ma part, je ne suis pas croyant mais juste en apprécier la beauté cachée. J'imagine ces hommes qui les ont construits être fiers du travail accompli et je les en remercie et vous qu'en pensez-vous?






Un autre dimanche de ballade





Continuons si vous le voulez bien notre voyage du dimanche après midi et dans le temps, en l'an de grâce 1131 dans cette Abbaye Royale ci dessus. La main de l'homme est extraordinaire quand il le veut car ce joyaux est issu d'un marécage.



Autre beauté cette Abbatiale romane fondée selon la tradition par le Roi Dagobert. Monastère qui appliquait déjà la parité entre les femmes et les hommes et dont la chef était une abbesse. Ces pierres me font vibrer.










































Suite et fin.

J'ai eu le plaisir de montrer mes photos lors de l'exposition de mon club photo en avril 2013. La gloire n'est pas venue mais je ne la cherchai pas non plus. Par contre quelques personnes ont semblé sensibles à ces images, d'autres les ont plus ou moins ignorées. Voici donc la dernière de la Vallée de l'Automne.