samedi 15 février 2014

Zombie Walk de Paris.







La zombie walk
Cet hiver a eu lieu la marche des zombies à Paris. Cet événement rassemble chaque année des amateurs d’horreur et d’épouvante et des photographes captant l’éphémérité de ce moment original pour le rendre pérenne.
Ce défilé m’a rapidement amené à me poser certaines questions, pour l’heure restées sans réponses. Mais est-ce aussi important que cela ?






Tous ces déguisements, ces apparats mortifères ne sont, pour un œil furtif, que la manifestation d’un état d’esprit, la marque de fabrique d’une génération qui s’exprime pour signifier sa différence, comme d’autres l’ont fait avant elle.
Essayons de comprendre ce défilé, au-delà de simples considérations des passants indifférents, amusés ou encore désenchantés.








On peut voir comme une recherche d’immortalité, une sorte de défi à la vie pour conjurer le sort qui nous est réservé, une volonté d’existence éternelle qui dépasserait notre état de vie actuel fragile qui nous caractérise tous. Ce statut de vivant après le trépas nous placerait inévitablement dans un cycle nouveau fait de surpuissance et d’invincibilité, d’éternité à la fois salvatrice, douloureuse et mensongère.






Puis m’est venu ce parallèle avec la gay pride, où le maquillage et le déguisement visait à améliorer son apparence pour faire jaillir au-dessus des eaux de notre esprit sa vraie et profonde personnalité.
Dans un cas comme dans un autre, que ce soit dans un but d’embellissement ou de défiguration, les techniques de travestissement utilisés servent à exprimer une idée et peut également développer un sentiment d’appartenance à une confrérie, la ressemblance physique restant malgré tout vecteur de ralliement.








Je vous invite à réfléchir à ces idées, même à vous poser des questions avec ou sans réponses, peu importe, car la zombie walk gardera toujours un goût d’amusement et de partage.


Texte de Mélanie ANCESCHI.
www.journalduneexpat.com

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